La protection de l’environnement est au cœur des préoccupations. Pour aider l’écosystème à se régénérer, il devient impératif d’éviter les gâchis. Les autorités étatiques sont toujours à l’affût de solutions écolos. L’interdiction de partages systématique d’échantillons en commerce fait partie de ces mesures.
Focus sur la loi en vigueur
Depuis le 1er juillet, les commerçants n’ont plus le droit d’offrir des échantillons aux clients sans le demander au préalable. Cette législation a été mise en place pour limiter les déchets plastiques et les produits polluants jetés dans l’atmosphère.
La plupart des échantillons provenant des industries cosmétiques finissent dans les poubelles. Le vendeur doit demander l’accord de l’acheteur avant de lui offrir quelques prototypes qui pourront l’intéresser.
Un recyclage complexe
Les petits flacons et les emballages des échantillons sont assez difficiles à recycler. Puisqu’il est presque impossible de leur redonner une seconde vie, ils se trouvent souvent dans les ordures.
Les centres de tri sont également débordés par ces contenants.
Pour une grande partie des sociétés, ils ne sont pas pris en compte par la machine et sont même écartés dès leurs passages sur la bande porteuse. C’est la raison pour laquelle on les retrouve dans les décharges à ciel ouvert, et parfois même dans la nature.
Une stratégie marketing peu efficace
Les responsables marketing d’un groupe ont tendance à penser qu’offrir des exemples aux chalands leur pousse à passer à l’achat. Les études sur les comportements des consommateurs ont, en revanche, démontré que seulement près de 25 % sont intéressés et achètent les produits proposés.
Ce comportement est dû à l’habitude des consommateurs qu’ils ont du mal à remplacer leur produits favoris.
Limiter les échantillons est aussi profitable pour la société qui peut économiser plus et investir dans les recherches et dans le développement de nouveaux concepts.
Et vous, vous pensez que cette nouvelle démarche sera efficace ?